Trip Surf Au Transkei.
La vague aux dauphins.
Le trip surf démarre difficilement, en effet, je n'ai pas de voiture a disposition, et la femme de mon partenaire, Oliv, vient de plier la sienne. Qu'à cela ne tienne, on prendra celle de sa femme.
Départ décalé entre nous, je pars pour Durban avec Gilou, le vendredi soir, Oliv Terra, nous rejoindra à la première étape du trip, le jour d'après.
Le trip surf, qui prévoit d'aller jusqu'à Mussel bay, commence donc à Durban. Logique respectée puisque c'est à Durban que j'ai appris à surfer. Les vagues sont très moyennes, mais c'est bon d'être dans l'eau, et de se dire que pendant une semaine ça sera comme ça.
La première étape: Banana beach, 1h30 au sud de Durban, la bande de Durban m'accompagne jusque là, pour profiter du week end avec moi: Chris, Anna, Gilou, Brent, Arnaud,
Arrivée au backpack en début d'apresm. Les clients sont rares, cool on a quasiment le backpack pour nous. Juste le temps de déposer nos affaires, et nous voilà parti pour une première session. Le backpack si situe au sommet d'une colline, à 400m de la mer, avec une vue magnifique sur la côte, réputée pour le passage des dauphins et des baleines.
C'est un sacré spectacle des les voir au loin, depuis votre hamac, une bière à la main. Je vous laisse imaginer le spectacle
Bref, revenons au surf, tout le monde dans l'eau, les vagues sont au rendez vous. Après avoir traversé la vielle voie de chemin de fer, c'est la course effrénée sur la plage, planche sous le bras, le chien du backpack comme guide. On se jette a l'eau comme des morts de faim, pour rejoindre les quelques locaux déjà sur le spot, depuis un bon moment. Une vague de pointe, qui s'enroule dans la baie, après s'être fracassée sue les rochers en bout de plage, aujourd'hui un bon mètre 50. Chris et moi sautons de la pointe rocheuse, et profitons du courant poussant vers le large, pour passer la barre sans encombre,
cette même pointe, qui plus tard me piégera, petite frayeur qui m'obligea a faire des canards au milieu des rochers pour m'en sortir.
Les dauphins sont de la partie, et pas qu'un peu! ils batifolent autour de nous, pendant prés d'une heure, avant de se décider a nous imiter, et prendre quelques vagues devant nos yeux ébahis et la priorité alors !!
Jusqu'à ce que deux dauphins décident de prendre la même vague que moi, et me suivre, chacun d'un côté de ma planche, moment incroyable, inoubliable
Le local qui remontait vers le pic, n'en revenait pas, il m'a dit la chance de cocu que j'avais.
Malheureusement, à force de regarder ces surfeurs venus d'ailleurs, j'en ai perdu l'équilibre.
J'étais un peu vert de ne pas avoir pu prolonger ce moment.
Bref, une sacrée apresm de surf, retour au backpack pour: une douche, un apéro, et un bon braai !! que demande le peuple.
Oliv arrive juste a temps pour le repas, bonne synchro, il a bombé comme un fou de Joburg, pour prendre en marche un trip surf qui s'annonce pas mal du tout .
On fait la connaissance d'un drôle de type, un jeune anglais, qui vadrouille pas mal, très sympa au premier abord, mais qui le lendemain nous fera les poches, sympa
Lendemain matin: re-belote, c'est moins propre que la veille, mais motivé comme jamais, on
se fait une belle session, avec tout le monde à l'eau. Puis c'est le moment, pour les uns de retourner vers Durban, et pour Oliv et moi, de prendre la route de Port St Johns, prochaine étape: le Jungle Monckey, qui est une étape de transition, avant East London. On part toujours sur les bases de notre objectif, atteindre la garden road et Coffe bay, a 300 km de Cape town, avant de remonter par l'intérieur sur Joburg.
La route jusqu'à Port St Johns est magnifique, le radio bemba de Manu Chao, nous met une patate d'enfer, oliv fait du rallye sur les pistes traversant les champs de canne à sucre du transkei.
Port St Jhons.
Arrivée en fin d'apresm, dans un cadre absolument magique, Port st Johns, presqu'île perdue au milieu du transkei, l'une des zones les plus sauvages de la côte, coincée entre la rivière se déversant dans la mer, et les collines emmitouflées dans une jungle épaisse, remplie de singes, d'où "Jungle Monckey" .
Sur la route de Port St Johns ... qui est Meryl strip?
Le backpack se trouve au sommet d'une colline, avec une vue a 360°, au dessus de la canopée. Il est parfaitement intégré dans le décors, on a l'impression d'être au milieu de la jungle. Cet endroit restera un endroit mythique pour nous, par le cadre mais par aussi les gens extraordinaires rencontrés ici, des gens chargés d'histoire.
Comme par exemple Ricky, un vieux Junckie sudaf, que l'on a surnommé Robinson Crusoé.
Bonne soirée dans les hamacs et les canaps, à fumer les spécialités locales. A découvrir
Notre ami Robinson sur la terrasse du Jungle Monckey.
Lendemain, en route pour la plage au pied des falaises, les conditions sont mauvaises, quelques vagues perdues au milieu d'un océan d'écume, beaucoup de courant, un barre difficile. Olivier, malgré son acharnement, s'en tient à s'amuser dans la mousse, au bord, pendant que je m'arrache pour enfin me lever sur un semblant de vague. Une ombre qui passe dans une vague, frayeur, ce n'était qu'une raie.
Bon, je suis mort, Oliv aussi, retour au backpack pour une bière bien fraîche. Le coin est vraiment excellent, et, malgré le peu de surf, on décide de rester et de découvrir un peu la zone.
L'apresm, on s'organise un petit tour en canoë sur la rivière, avec Robinson comme guide.
Il fume de drôles de cigarettes bien violentes, du matin au soir. Toujours l'esprit vif pour nous raconter mille et une histoire sur la région, et sur les bestioles de cette jungle luxuriante. C'est une mémoire vivante du transkei.
On sympathise avec le proprio des canoës à vrai dire on sympathise avec tout le monde ici, c'est un peu pour ça, que Port st Jhons, est devenu plus q'un relais-étape dans notre trip. Tant pis, on ira pas plus loin que Jeffrey's Bay.
Oliv en pleine activité.
Le soir, direction un petite resto que l'on nous a conseillé, au milieu de la jungle et pas très loin de la plage. Pas évident de trouver la piste qui y mène, et le resto, on n'était pas sur du plan : une roulotte en guise de cuisine, des tables en plastiques posées sur le sable, éclairées par les lupiotes accrochées sur les cocotiers.
La serveuse est française, comment elle a atterri là ?encore une histoire trop longue à raconter. On s'est cassé le ventre, c'était super bon, dans un cadre de rêve, pour trois fois rien.
En digestif, un calumet de la paix dans les hamacs, au dessus de la canopée, en écoutant les histoires fabuleuses de notre ami Robinson. Notre ami des canoës est là également: "allez une dernière bière avec vous, et je rentre avant que ma femme me fasse dormir dehors", tu parles
Lever très tôt pour admirer le lever du soleil depuis le toit du backpack. On est convié a un petit déjeuner, chez nos amis sudafs, proprios des canoës.
Avant cela, on accompagne Libby, la proprio du Jungle Monckey, ou plutôt elle nous accompagne, pour visiter la maison d'un ami à elle. Oliv, tombé amoureux du coin, y cherche une baraque à louer pour y emmener sa famille en vacances de Noël.
Superbe baraque, pas loin du resto du bout du monde, le proprio offre un cadeau à Libby, qui vas nous laisser un souvenir impérissable, et qui va faire de notre journée, un moment de bonheur très très long. Le genre de truc qui se fume, en buvant un café, sur la terrasse d'une petite maison en bois, au pied de la plage, la jungle autour, et des marchands de colliers coquillages ou crustacés, étalant toutes leurs richesses sous nos yeux déchirés. Vous voyez de quoi je parle ? Je pense que seul Oliv peut comprendre.
Il est 10H00 du mat, on est en retard pour le pti dej. Pas de problème, Libby les connaît, normal, tout le monde se connaît, un coup de fil pour prévenir du retard , mais de toute façon ici, le temps c'est arrêté depuis longtemps, et la notion de retard n'existe plus.
Apres des bonnes crises de fou rires, il est malheureusement temps de quitter Libby, femme courage, une leçon de vie. On longe la rivière en voiture, puis grimpe la colline, traversant des villages d'au moins 10 habitants, pour atterrir chez nos amis, la route ne vas pas plus loin.
Il est 11H30. On plane un peu, mais ce n'est rien lorsque l'on découvre la vue de la terrasse. " . " , voilà en gros nos paroles face à la vue à couper le souffle, jamais l'expression ne m'a paru si vraie. Et c'est là que l'on va déjeuner tranquille, avec les jumelles pour observer les aigles pêcheurs, la rivière qui serpente plus bas, au milieu des collines de jungle !! et pour passer le temps, des discussions sur l'Afrique, avec une famille super sympathique qui a des milliers d'histoires à nous raconter sur leur ancienne vie en Namibie, et ben, on a pas encore quitter Port St Johns.
Pti dej sur la fameuse terrasse, moment inoubliable
Notre hôte localisant les aigles pêcheurs.
Effectivement , quelles que heures plus tard, on est toujours la à siroter notre limonade, le regard perdu dans les vols tournoyants des aigles pêcheurs, entre deux albums photos magnifiques en hommage aux paysages namibiens. On nage en plein rêve.
vie de chien au Transkei
C'est le cur serré, que l'on quitte nos hôtes, et que l'on dit au revoir a Port St Jhons. Allez, haut les curs, en route pour Coffee bay, on aura pas le temps de rejoindre East London aujourd'hui, et puis c'est tellement mieux finalement de ne pas respecter un plan, à défaut de bon surf, suivons la vague
Coffee bay.
Le backpack se trouve dans un coin encore plus paumé, que Port St Johns, si si c'est possible. Un village en face, coincé entre deux collines, au pied de la mer. Le temps de se poser dans un dortoir, et vite on se change pour la session du soir. On a eu le temps de retomber un peu de l'espace, seulement plusieurs heures après avoir tiré UNE latte sur cette énorme cigarette magique de la mort qui tue sa race. On escalade la colline avec nos planches sous les bras, arrivé au sommet, une superbe plage se présente à nous, dans une baie, bordée par la forêt, toujours aussi luxuriante, la plage est déserte, les lignes de vagues rentres, deux surfeurs dans l'eau cristalline, pas un pet de vent . A l'attaque ! tous a l'eau, les femmes et les enfants d'abord, pousse pas oliv.
Quelque part sur la route.
Deux heures dans l'eau, quelques bonnes vagues avant que les conditions baissent, mais le cadre est tellement magique, le soleil se couche sur la mer. Oliv remonte au backpack, allez, je vais tenter encore de prendre une vague, avec mon malibu cette fois.
Un gros splash dans mon dos ARGHHH !!! qu'est ce que c'est ? Une Baleine qui saute, 100m derrière moi, le corps entier hors de l'eau, hallucinant Oliv du haut de la colline à tout vu, il commence à m'appeler Jacques Mayol, toute la semaine à était comme ça, entre les baleines, les dauphins, les raies un truc de ouf.
Il commence à faire franchement noir, retour au backpack pour la douche, avant que se soit un requin qui me rende visite.
Grosse soirée prévue au backpack, réputé pour ça. La gérante est une rasta, adorable comme tout. L'endroit est également très sympa, un grand feu éclaire la cour intérieur. Comme d'hab, apéro avec tout ce qui va bien .. avec en plus aujourd'hui, des huîtres offertes par la maison, elles se ramassent a la pelle par ici. Un groupe d'enfants, du village voisin, nous font une démonstration de danse, chants, et musique, avec des instruments de fortune. Le spectacle est vraiment réussi, ils assurent les chtis du transkei !
Je passe une soirée tranquille autour du feu, Oliv est chaud comme la braise, le bar chauffe dur, à coup de shooter pool, d'entonnoir, et plein d'autres jeux pour alcooliques !
On finis tard, à discuter avec la rasta, pour les noms faudra demander à oliv, il connaissait tout le monde là bas, les gens croyaient presque qu'il bossait là .
Lendemain matin, petite session très sympa, puis départ pour East London. Ne pas se faire prendre encore dans un traquenard ! méthode Coué.
En route, on s'arrête prendre quelques bières, puis atelier roulage dans la voiture, on a fait le plein d'un peu de tout, d'essence aussi, le pompiste, un rasta (c'est assez commun dans ce coin, ya de drôles de plantes qui poussent dans cette forêt), le mec assez cool, à mon avis, il a calculé que j'étais un peu dans le même trip que lui, c'est à dire franchement à l'Ouest.
On croise , le Bazz bus, bus qui transportent les voyageurs itinérants d'un backpack à l'autre. Ils vont au même endroit que nous. Cool, ya les hollandaises si sympas
On les dépasse, en étant sur que ça ne passe pas inaperçu, faites nous confiance pour ça
pour un peu plus loin tomber sur un barrage de police, avec les mains occupées par des choses illégales, tous les deux, des bobs sur la tête, les planches sur le toit, bref, comme on vous a dit, on ne passe pas inaperçu . Pourtant, Au miracle, ils nous laissent passer sans nous contrôler. Pas possible Le bazz bus aura pas cette chance, un hollandais ira passer une nuit au poste, avant de rejoindre un avion directement pour Amsterdam.
Bref, après un trajet sans histoire, arrivée à Buccaners. Cool, il est pas trop tard, session du soir, espoir ?
Buccaners.
Bienvenu à Bucanners. Ya pire comme vue pour prendre son pti dej.
première soirée, c'est pas fini !!
Bon, ya une présentation des lieux de prévue, mais faut attendre les gens du bazz bus. Fait chier, et les vagues alors Pendant la présentation, j'en peut plus, je vais dans les douches avec mon sac, je ressort en combi: "Oliv, a tout à l'heure" ; "Pas de pbm, je te fait le compte rendu plus tard". Le courant passe super bien entre nous, moi je suis dans mon surf, lui m'accompagne un peu dans le surf, et il est plutôt le gros fêtard du soir, mais on est tout les deux dans un esprit tranquille, pas de prise de tête. Entre un réunionnais et un sénégalais, pas de mauvaises surprises. Le surf est moyen, petit, mais assez pour s'amuser, et encore une fois le cadre dépasse tout. Je reste jusqu'à la tombée de la nuit, puis je sors, je suis toujours un peu nerveux, tout seul, dans l'obscurité, sans voir ce qu'il y a sous mes pieds.
Oliv, c'est un vrai chef. Il nous a dégoté la meilleur piole, réservé le repas de ce soir, et a déjà fait connaissance avec les locaux. Il a repéré où était le bar, et les différentes conneries que l'on pouvait éventuellement faire.
Très bon repas à une table assez hétéroclite: Neo Zélandais, Allemands, Hollandais, Sudafs et Aussies. Des gens très sympa, surtout la Néo- Zélandaise
Tout le monde au bar ! Le bar est fantastique, une vue incroyable de la terrasse, l'intérieur est fait pour faire la fête, tous les ingrédients sont là, et ça manque pas Une énorme soirée où on sympathise avec les locaux, il nous font découvrir les saveurs locales, et on leur montre comment les apprécier en gros on fait des moustache de légendes avec des plantes médicinales du coin, dont je me rappelle plus le nom
oh ! un homme moustachu!
On déchire derrière le bar, à coup de double rhum coca (le fameux captain Morgan), la soirée se prolonge tard. On croyait avoir fait le plus beau, on s'était trompé
Et merde, ça sent le traquenard, à coup de radio Bemba, encore, dans le backpack. Faut quand même aller jusqu'à Jbay, on est pas si loin.
Lendemain, j'arrive à me lever (malgré le pti paté déposé au pied d'un palmier, la veille), pour une session très sympa, petites conditions, mais avec le malibu, je tape quelques séries excellentes, des five ends,
Notre piole avec vue sur la mer du balcon svp!
L'apresm, petite séance de jumbay, sur la balcon, vue sur la mer Oliv arrive avec des rames:
"ça te dit une balade en canoë?" Oh yes!, celle de port st Johns, était déjà excellente, on avait alors l'impression de remonter l'Amazonie.
On pars avec en expédition, avec tout ce qu'il faut, vous nous faites confiance maintenant ?
ben vous avez raison !!
La vie est un long fleuve tranquille, c'est tout ce que j'ai à dire. On se laisse porter par le courant, qui bizarrement, nous pousse en amont. Jusqu'à ce qu'on ne puisse plus avancer.
On se cale tranquille, personne autour, mais le vent de lève, dans le mauvais sens, va falloir finir les bières, et rentrer. vent de face, un peu fatigué par tout. On a fait les bourrins pour remonter, mais on y est arrivé. On pousse jusqu'à sur la plage, débarque des canoës, et court après les filles pour leur proposer de les ramener au backpack en canoë.
On est un peu les taxis brousse du backpack, bref on se tape un bon délire la dessus. Si vous aviez vu notre état, vous comprendriez
La locomotive du canoë
Bref, on rentre au backpack, pour l'apéro, le cul, dans un hamac, des bières fraîches, trop dur la vie. Avant cela, une session de surf très sympa, personne à l'eau, et encore les dauphins qui passent pas loin, décidément. Le coin est vraiment excellent, une plage immense, à perte de vue, la jungle qui dégueule dessus et la rivière qui aboutit jusque sur la plage.
Le backpack se situe au dessus de cette scène paradisiaque, un chemin longe la rivière, a travers les dunes, pour atteindre la plage. On voit les vagues depuis la terrasse du bar. Dans ces conditions, difficile de pas rester une nuit de plus. On partira demain pour passer la dernière nuit a J Bay, la mecque du surf.
On est un peu cassé, Oliv se pose devant la télé, je le rejoint après le surf, en passant, je remarque 3 nanas très mignonnes, assis autour d'une table, sur la terrasse. de la salle télé, je me rend compte qu'elles fument un truc qui me rappelle quelque chose de familier, on décide de les rejoindre. Après avoir engagé la discussion, elles sont allemandes, Jacqueline, Francese et Julia. On se marre bien avec elles, très sympas, on va boire un verre tous ensemble. Je passe pas mal de temps avec Jacqueline, elle me dit qu'elle m'a vu surfer et qu'elle voudrait essayer, pas de problème, demain matin cours particulier. Elle est vraiment craquante, son anglais est approximatif, mais le courant passe bien, et on se marre bien ensemble.
La soirée dégénère encore une fois, du grand n'importe quoi, à coup de captain Morgan, concert de jumbay improvisé par le proprio, jusqu'à tard dans la nuit.
Atelier roulage.
Lendemain matin, pas de Jacqueline, tant pis, je vais faire ma petite session. Retour au dortoir, ambiance morose, faut tout charger dans la voiture. Oliv et moi sommes un peu dégouté de partir, mais au fait pourquoi partir? après avoir chargé la voiture, on laisse le sort en décider, pile: On reste ! Je pense que même face on serai resté.
On va prévenir Izzy, la gérante avec qui on a bien sympathisé, ainsi que tous les autres, tout le monde se réjouit à l'idée de vivre encore une soirée énorme.
je croise Jacqueline, on s'est raté ce matin, mais elle est partante pour la leçon de surf, c'est parti. En combi direction la plage. On s'amuse dans les vagues, jusqu'à ce que l'on ne soit plus seuls à s'y amuser Une bande de dauphins s'approchent, jusqu'au bord de la plage, dans 1m30 d'eau, ils sont là a 1m de nous, nous tourne autour, sortent la tête de l'eau pour nous regarder. Ils sont paisibles. Incroyable !! j'oublierai jamais les yeux de Jacqueline, j'ai l'impression de pouvoir y lire son âme. Le moment est intense d'émotion. Son rêve d'enfant vient de se réaliser, et pas dans la piscine d'un maryneland, au milieu de nulle part, avec des dauphins censés être complètement sauvage.
Retour au backpack, elle arrête pas de me remercier, elle devrait plutôt remercier les dieux de la mer, ils ont été bien généreux avec nous aujourd'hui, et depuis une semaine, particulièrement avec moi. Fin d'apresm: match d'anthologie, de beach volley, sous le crachas, et dans les flaques. Les perdants: nous, devons se jeter dans la boue, puis ensuite attraper les adversaires pour un combat de boue général. J'aime bien cette ambiance.
Les adieux.
La mauvaise nouvelle: Ya plus de captain Morgan. La barman nous annonce que Oliv et moi, on a descendu 4 bouteilles de rhum, à deux, en deux soirs! heureusement, ya du whisky.
On finit la soirée sur la plage, Oliv fait brûler une bougie dans le sable, les vagues pétent un peu plus loin, la lune nous éclaire, il est 04H00 du mat, personne à envie de se coucher.
Cette fois c'était la dernière soirée, une session rapide, le lendemain matin, il est samedi, faut se rapprocher de Joburg le plus possible, en passant par l'intérieur. Direction Bluemfontein.
Adieu Transkei, royaume perdu et inconnu.
Plus de 600km à faire, on sait pas trop où on va, mais on a une adresse de backpack. Le moral est dans les chaussettes. Cette impression que le trip a duré des semaines, et que en même temps, le temps a filé tellement vite, qu'on a pas pu l'arrêter, malgré nos efforts pour le ralentir.
Arrivée au backpack, on apprend qu'il est plein. Vous êtes sur ? dans ce trou paumé?
Une équipe de foot de passage, à réservé tout le backpack. On trouve une piole dans une sorte de bed and breakfast, chez une femme vivant seule, et qui nous trouve très sympathique
Elle a un certain âge, mais son charme est intact.
On va au sommet de la colline, surplombant le backpack, pour boire une bière sur le couché du soleil, souvenirs souvenirs Nostalgie.
Allez, allons nous changer les idées. Apres avoir fait connaissance avec les joueurs de je sais plus quelle équipe professionnelle, on leur promet de repasser plus tard, en attendant on va aller se manger une bonne viande en ville.
On passe la soirée avec les footeux, très sympas, et on écoute toutes les histoires incroyables de leurs différents déplacements. Leur entraîneur, un belge immigré depuis des années, est un sacré personnage, il nous fait mourir de rire. La lune sourit a Oliv, il est temps d'aller se coucher
Lendemain, pti dej avec la proprio de la baraque (pour les noms, demander à Oliv), et une de ses amies, on visite un peu, sa maison possède des vieux objets d'une histoire incroyable, véritable mémoire des afrikaners, ou trekers, arrivés jusqu'ici.
Cette fille est épatante, sa vie incroyable, décidément, on rencontre des gens pas communs dans ce trip.
Il est temps de rentrer sur Joburg, adios.